Cliquez ici pour visionner le webinaire étape 2 : du tableur au dashboard.
Le traitement manuel des données (voir notre article sur l’étape 1 du Chemin de la maturité data) et les tableaux de bord vendus comme self-service BI masquent l’un des principaux problèmes à ce stade de la maturité data : des sources de vérité multiples et parfois incohérentes.
Les mêmes réponses se trouvent dans plusieurs systèmes d’information – le CRM et une solution découplée pour la génération des devis clients par exemple – fonctionnant sans interopérabilité des données. Tandis que des collaborateurs cherchent des réponses à différents endroits de l’organisation, des copies de fichiers sont disséminées au fur et à mesure qu’elles sont analysées. Finance, vente, marketing, planification des productions, logistique ou service client: avec l’importance croissante accordée aux données, tout professionnel doit désormais se réinventer en tant qu’analyste pour comprendre ce qui se trame dans son périmètre d’activités.
Souvent, le défi du partage de données est relevé en inondant chaque collègue intégré à la boucle avec… encore plus de données. À ce titre, la Business Intelligence (BI) peut devenir un outil mal employé, entrant en contradiction avec la politique de l’entreprise malgré de louables intentions. Quel que soit le département concerné, la tentation peut être grande de penser pour soi :
« Si nous pouvions charger ces données dans une solution BI que l’équipe pourrait manipuler à sa guise, cela irait mieux pour tout le monde ! »
Disons-le tout de suite: ce n’est clairement pas le cas.
De la self-service BI au Shadow IT
La volonté de mieux cerner sa sphère d’activités peut amener la création d’”équipes informatiques parallèles”, ou shadow IT, par ex. des équipes métiers créant leur propre outil – à commencer par la bonne vieille macro Excel – pour traiter les données selon leurs besoins spécifiques. La self-service BI et des outils comme Qlik Sense ou Power BI ont fait naître des data dashboards parfois illégitimes, réalisés sans l’approbation du département informatique.
Pour ses partisans, le shadow IT est considéré comme une source d’innovation, de telles initiatives servant parfois de prototypes à de futures solutions officielles. Pour ses détracteurs, il représente un risque pour toute l’organisation, les solutions de ce type étant réalisées au mépris de la gouvernance de l’information et des bonnes pratiques en matière de documentation et de sécurité.
Du dashboard à l’outil d’aide à la décision
Conçus à l’origine pour fournir une vue simplifiée de ce qui se passe au sein de l’entreprise, ces tableaux de bord peuvent rapidement ressembler au cockpit d’une navette spatiale avec des dizaines de cadrans, d’affichages et d’indicateurs-clés de performance. Un bon dashboard repose sur la culture des données (ou data literacy) et permet d’identifier, de collecter, de traiter, d’analyser et d’interpréter les données selon des lignes directrices reconnues des experts. Somme toute, on peut perdre beaucoup de temps (et d’argent) à concevoir une solution BI, sans compter les heures passées à naviguer sur des écrans pour tenter d’obtenir des réponses!
Pour résumer:
- Au-delà de l’accès à l’information, les multiples sources d’information constituent le véritable défi à surmonter pour les organisations professionnelles souhaitant progresser sur le chemin de la maturité data.
- La self-service BI peut apporter des réponses aux équipes métiers, mais ne constitue pas la panacée: toute solution data doit être gouvernée par le(s) responsable(s) de l’informatique de l’organisation
- Un tableau de bord doit rester simple et efficace, des pratiques éprouvées de data modeling et de visualisation pourront assurer sa pertinence auprès des équipes d’utilisateurs.
Chemin de la maturité data: les inscriptions au webinaire du 4 mai 2023 sont ouvertes!
Notre prochain webinaire sera consacré au tableau de bord/dashboard data, qui peut devenir un véritable outil d’aide à la décision pour les collaborateurs et les cadres d’une structure professionnelle qui cherche des réponses. Rendez-vous avec Laurane Schaerer, BI Consultant, et Martin Hannart, Senior Business Development Representative chez CALYPS. Cliquez ici pour visionner le webinaire étape 2 : du tableur au dashboard.